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Dans ce blog nous avons voulu faire connaître les actions quotidiennes qui se passent dans la région libournaise, les travaux en cours, l'économie, la culture, les spectacles et bien d'autres choses qui font partie de notre vie de tous les jours; ce sera l'objet de ce billet régulier; avec une rédaction remaniée et parfois différente, ce sont des extraits d'articles parus dans le quotidien SudOuest et l'hebdo le Résistant ( Libourne); ils feront suite à ceux parus dans le blog dénommé "on en parle en ville" du site www.vivrealibourne.com; nous comptons sur vos commentaires.

  • N°234 _ Raphaël Varane, un jeune footballeur prend sa retraite

    Dans notre  n° 103 du 16 février 2023, nous avions déjà parlé de Raphaël Varanne, un joueur de foot hors norme,  et voici qu'au plus haut de sa carrière, il vient de nous annoncer sa retraite. "Le foot au plus haut niveau met à l'épreuve tous les degrés de votre corps et de votre esprit". écrit le joueur aux 96 sélections en équipe de France; il faut retenir de ce sympathique joueur qu'il s'en va comme un prince, sur un dernier match; il a remporté un trophée à Wembley, la prestigieuse "Cup", le plus vieux tournoi de foot du monde dans le temple londonien avec l'équipe de Manchester United. "Pour arrêter en pleine gloire, il faut une bonne dose de courage pour écouter son coeur et son instinct". Il faut également une bonne dose de fatigue, car le capitaine des Bleus à 20 reprises avait déjà pris une précoce retraite internationale après la Coupe du monde contre l'Argentine. Le haut niveau, c'est comme une machine à laver, on joue tout le temps et on n'arrête jamais. Le médecin des joueurs comprend le choix de Raphaël, il a été érodé surtout au niveau émotionnel et mental par une carrière débutée à 14 ans au centre de formation de Lens, et jusqu'à 31 ans dans des clubs de foot de l'élite, ainsi qu'en équipe nationale; il tient à nous dire que physiquement ce sont surtout les articulations qui ne s'arrangent pas dans ce sport de très haut niveau. Alors quel peut être son avenir, il semblerait qu'il continuera à travailler à Côme dans un rôle qu'il n'a pas encore précisé. Cette décision difficile à prendre, est le fruit d'une longue réflexion. Nous garderons de lui le souvenir d'un joueur tourné vers les autres et fidèle au collectif. Il n'a aucun regret et ne changera rien à une vie consacrée au sport.

  • N°233 _ Vayres, jumelage de l'or rouge et de l'or blanc

    Vayres vient de se jumeler avec Beaumont-de-Lomagne, une commune du Tarn et Garonne; lors d'une amicale réunion, le maire a retracé les critères qui ont mené au choix de cette commune située entre 200 et 300 kilomètres de Vayres. il a été mis en évidence les complémentarités et les problèmes qui semblent être identiques dans chacune des deux communes. Les élus de Beaumont de Lomagne ont été invités à venir découvrir les richesses vayraises entre le château, le mascaret et le vin; en retour une délégation vayraise se rendra dans la capitale de l'ail blanc courant avril prochain. Ce jumelage est la volonté de partager et de développer des projets de coopération autour de la culture, du patrimoine, du sport et de l'école.

  • N°232 _ Libourne, le bassin de rétention des Tonneliers

    Cet ouvrage est situé dans la rue des Tonneliers; il est en service depuis un peu plus d'un an et son exploitation a été confié à Suez. Son rôle est de recueillir le trop-plein d'eau lors des fortes pluies qui à l'origine se déversait dans la Dordogne. Ses dimensions principales sont 40 mètres de long, 20 de large, 9,50 mètres de haut, ce qui fait un total de 5 500 mètres cubes; l'objectif de ce projet est de se mettre en conformité avec la législation en supprimant les rejets directs d'eaux usées dans l'Isle et la Dordogne. Sa fonction principale sera de stocker temporairement les eaux unitaires lors des épisodes pluvieux, avant de les acheminer vers la station de traitement de Condat. Ce bassin fonctionne avec un principe de décantation naturel, ce qui fait que l'eau qui arrive dans la rivière se trouve bien moins polluée, les dépôts restant au fond du bassin avant d'être acheminées vers la station de traitement. Coté esthétique il est parfaitement intégré dans la paysage.

  • N°231 _ Libourne, encore et toujours des projets...

    Le tribunal de commerce de Libourne a donné son accord pour le rachat du fonds de commerce de la brasserie L'Orient; C'est la traduction de la volonté de la Ville de relancer l'activité de cet établissement, tout en réinvestissant ce quartier; d'un autre coté, la Ville de Libourne conserve un oeil sur le bâtiment, en vue de le l'acquérir. Coté marché couvert, le maire a indiqué que la structure ayant été jugé solide, le spectre de la démolition/reconstruction du bâtiment est écarté au profit d'une réhabilitation; il en sera mis à profit pour créer une nouveauté architecturale. Coté autres trevaux,2024 sera l'année des chemins et des trottoirs; seront concernés le chemin de la Bordette et la rue Charles-de-Gaulle avec une amélioration des pistes cyclables. Egalement en vue, l'avenir de la place De-Lattre-de-Tassigny, à l'entrée de la ville, en contrebas du Pont de pierre, qui à l'heure actuelle est utilisée comme parking; il semble qu'elle soit végétalisée. Il est rare qu'il en parle, mais Philippe Buisson a tenu à nous faire parvenir une note politique, n'étant plus adhérent au Parti socialiste depuis trois ans environ, il s'est rapproché de Place publique, le mouvement de gauche de Raphaël Glucksmann, dont l'université aura lieu début octobre à La Réole.

  • N°230 _ Libourne, Jean-Pierre Lescoul, un autre résistant

    C'est au mois de mars 1942 que plusieurs jeunes libournais décident de chasser l'occupant allemand en installant un maquis local. En 1941, le capitaine Bernadet, ingénieur en travaux publics crée à Libourne un premier groupement de résistance avec un certain nombre d'amis. Le port de Bordeaux, les aérodromes de Mérignac, de Cazaux et Bussac, des entrepôts de munition, ainsi que des voies de communication et des objectifs pour les bombardements alliés. En mars 1942 des jeunes libournais prennent contact avec  le capitaine Jean ( Jean Bernadet) pour créer les premières bases d'un maquis local. En début 1943, ces jeunes libournais, comme Lescoul (dit Framinus) et Reyberol rejoignent le maquis de Meynac en Corrèze; puis ils rentrent au pays pour créer la maquis du Chêne Vert, dans les bois de Maransin; les lieutenants Dubielh et Sicot, avec le sous-lieutenant Lescoul organisent une unité clandestine de 58 hommes en vue de la libération de Libourne; A compter du 21 août 1944, ces forces de la résistance libournaise, en coordination avec les FTPF ( les Francs-tireurs et partisans français) venus de Dordogne sont mobilisés pour chasser l'occupant. Puis ce sera la libération de Villefranche, Lussac, Puisseguin, Saint-Emilion et Montagne. Après la prise des châteaux Ripeau et la Dominique qui fait 3 prisonniers et provoque la mort de 10 allemands, les partisans se retrouvent au château l'Evangile, où ils font face à une puissante résistance; les allemands se replient, résistent jusqu'à ce qu'un détachement de FTP vienne à leur rescousse et permette de briser l'encerclement; les allemands subissent de lourdes pertes; les maquisards comptent 4 morts et de nombreux blessés. A Saint-Michel-de-Fronsac et à Carré d'autres escarmouches font un certain nombre de victimes; mais les partisans sont aux portes de Libourne.                    

  • N°229 _ Libourne, Lucien Soulat le résistant

    En 1941, Lucien Soulat, Sergent-chef aux Sapeurs-Pompiers de Paris organise un groupe de résistants avec d'autres membres de la 5eme compagnie de ce régiment. Il est nommé adjudant et désigné pour donner des cours dans d'autres postes de secours de la défense passive de Paris; il en profite pour faire de la propagande anti-allemande. Malheureusement dénoncé par une lettre anonyme, lui et un comparse sont arrêtés et interrogés par la Gestapo. Il subit un très long interrogatoire au sujet des agissements de Mme Perreti de la Rocca qui s'occupait d'évasions des prisonniers; Ne voulant plus recevoir d'ordre des troupes allemandes, il demande sa démission des Pompiers de Paris et accepte sa nomination en juin 1943 comme capitaine des sapeurs-pompiers de Libourne. Il installe un groupe de résistants, le groupe Lucien, et reçoit des ordres du lieutenant-colonel Camplan (alias Vignaud) de Bordeaux, la liaison étant assurée par M.Bittard, le chef des équipes d'urgences de la Croix-Rouge. Il lui fournit ainsi des renseignements de toute nature sur les troupes allemandes. A partir de septembre 1943, Soulat reçoit d'Ychoux dans les Landes d'importants stocks d'armes qui sont entreposés au Grand Moulinet, près de Libourne et ceci pendant plusieurs mois. Trahison ou dénonciation, les Allemands sont mis au courant; mais informé à temps, le groupe transfère les armes dans les carrières de Fronsac. Malgré une perquisition des Allemands rien n'est découvert. Pendant ce temps, les groupes de résistants ce cessent de harceler les troupes allemandes. Une action se prépare, le libération de Libourne est en bonne voie.

  • N°228 _ Libourne, du nouveau aux casernes

    Quelle effervescence depuis quelques jours aux casernes; l'unité de Sécurité Civile est à pied d'oeuvre depuis quelques jours, ce sont 90 sapeurs qui viennent de débarquer et 110 autres qui arriveront en fin du mois de septembre. A l'heure actuelle, les militaires utilisent les locaux de la caserne Lamarque; ils vont bientôt débuter l'aménagement des lieux. Pour la réhabilitation du site, c'est un investissement important de 400 millions d'euros que l'Etat a mis à la disposition pour la création de cette nouvelle unité.

  • N°227 _ Vayres, une vague miraculeuse

    En cet fin du mois d'août, les quais de la petite commune de Saint-Pardon à Vayres vont connaitre une certaine animation au gré des horaires de la marée montante de la Dordogne. Nous appelons çà le mascaret; ce phénomène naturel se produit à l'occasion des grandes marées; c'est la rencontre de l'eau salée et de l'eau douce qui provoque une vague exceptionnelle que raffolent les amateurs de glisse et bon nombre de curieux, Les vagues se succèdent à une vitesse de 10 à 20 kilomètres/heures et peuvent atteindre une hauteur de 1,5 mètre. Les plus impressionnants mascarets ont lieu sur la Garonne entre Langoiran et Podensac et sur la Dordogne entre Asques et Vayres; les prochains se produiront les lundi 19 et mardi 20 août et du mercredi 18 au samedi 21 septembre avec des coefficients pouvant monter jusqu'à 115. Sur la Dordogne, ce sont 730 mascarets qui ont lieu tous les ans, mais seulement une cinquantaine peuvent être classés remarquables. C'est à voir....

  • N°226 _ Libourne, qui était Myriam Errera

    Myriam Errera est née à Libourne le 26 mars 1926; elle y habite avec ses parents et son frère Henri au 89 avenue de Verdun. Sportive, elle pratique la gymnastique au club libournais Pro-Patria; elle travaille de temps à autre à la bijouterie Guillot, place Abel-Surchamp. Quant à ses parents, ils tiennent un banc de confection au marché de Libourne. L'occupation allemande les pénalisent à cause de nombreux interdits. Cette famille juive est contrainte de respecter les lois anti-juives qui sont promulguées par le gouvernement de Vichy, en particulier celle de porter l'étoile jaune. C'est le 10 janvier 1944 que 12 personnes sont arrêtées à Libourne et déportées à Drancy, puis à Auschwitz dans le convoi 67; Myriam, âgée de 17 ans, est gazée dès son arrivée. Son frère s'est engagé dans la Résistance.

  • N°225 _ Libourne, août 1944 libération de la ville

    Voici l'histoire de René Tallet, un maquisard chef du bataillon Violette, dont les membres participèrent à la libération de la ville; le bataillon Violette est né dans les bois de la région; il est composé de ces soldats de l'ombre qui sont sûr de la victoire et qui se battent sans relâche contre l'occupant, en août 1944, c'est Hitler qui ordonne à ses troupes de quitter le sud de notre pays. De nombreuses garnisons comme Brive, Angoulème et Périgueux décident de se replier vers Libourne en empruntant la RN89. C'est le 21 août que des bataillons FFI déclenchent un tir nourri sue un convoi allemand aux alentours de Saint-Astier; les troupes allemandes ripostent et fusillent 21 otages; le bataillon Violette décide alors de poursuivre le convoi ennemi et le double vers Montpon. C'est le lendemain que les résistants disposent leurs troupes le long de l'Isle vers la commune de Saint-Antoine; les allemands reprennent alors la route en direction de Libourne; c'est à ce moment là que le nos soldats ouvrent le feu et parviennent à stopper la colonne allemande, qui malgré tout se ressaisit et reprenne le pont de Saint-Antoine. Finalement le convoi allemand parvient à se dégager et reprend la route en direction de Libourne. Cette opération fait 9 morts et 4 blessés au sein du bataillon Violette; la bataille semble être terminée mais sûrement pas la guerre car nos soldats de l'ombre continuèrent le combat en vue de la libération du pays.