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 En ce qui concerne l'avenir du monde agricole et en particulier celui de la vigne, plusieurs cas se présentent; nous avons fait un bilan de la diversification de ce milieu bien particulier qui, à l'heure actuelle vit un certain nombre de difficultés. Cinq profils de viticulteurs ont fait l'objet de notre étude. Tout d'abord le viticulteur qui, outre la vigne, a su conservé une autre production, comme une seconde culture ou un quelconque élevage, telles des poules pondeuses; c'est le cas d'une centaine d'exploitants dont la voie choisie fonctionne bien. En second cas, la vente du vin reste l'activité principale, mais à ça s'ajoute l'élevage de poules pondeuses, de volailles à chaire, de maraichage, voire de petits fruits, ces projets ne nécessitent pas d'importants investissements, mais ils ne dégagent pas de revenus importants; Un troisième cas consiste à la prise en charge directement par une structure, comme les noisettes, le kiwi, la viande de bovins ou ovins, ainsi que des volailles à chair; ce mode de diversification a des difficultés à se développer. Le quatrième cas correspond à des viticulteurs qui désirent se lancer dans une production nouvelle en Gironde, telle les oliviers, le chanvre, du houblon, voire des myrtilles ou du raisin de table; cette expérience semble intéresser la Chambre d'Agriculture. Enfin, le dernier profil est une exploitation sans projet particulier, dans ce cas le viticulteur contacte les instances, il expose ce qu'il ne veut pas ou ne peut pas faire comme diversification, suite à des réalités techniques ou des cas bien particuliers telle une exploitation située sur un coteau ou peu de solutions de diversification existent. 

Il y a 10 ans, c'est sur la place Abel-Surchamp, qu'elle a lancé sa boutique; c'est en 2 O12 que Sophie Rageade a installé à Saint-Médard de Guizières un atelier de fabrication; elle est seule, mais elle a l'envie de défendre un chocolat artisanal fait maison; trois ans plus tard elle installe sa boutique-salon à Libourne, elle y rencontre une clientèle à qui elle propose ses propres créations .....à suivre....

Dans le n°284, nous avons évoqué l'installation d'une centrale solaire sur un terrain en jachère situé le long de la RN89 et qui se trouve être  la propriété d'un jeune éleveur de bétail. Cette centrale va s'étendre sur une surface de 15 hectares dont 4 seront investis par les panneaux solaires. La production électrique sera de 12100 mégawattheures par an, ce qui sera la consommation annuelle de 5 500 habitants. Le chantier de construction est prévu pour débuter lors de l'été 2 026. L'année suivante ce sera la mise à disposition d'un raccordement au poste-source d'Yzon; quant à la production elle est envisée pour l'année 2 028. Hors la production d'énergie cette installation va également avoir une dimension agricole; la société H2air va soutenir l'activité du jeune éleveur de bovins en construisant des ombrières de 2,40 m de hauteur, de sorte à ce que ses bêtes puissent paître dessous; quant aux panneaux ils protégeront de la chaleur et l'écoulement des eaux de pluies a été étudié pour favoriser la pousse de l'herbe; une haie paysagère protégera le site de la route nationale 89. Une installation qui est un véritable projet de territoire. A noter que la société H2air est un producteur d'énergie français et indépendant installé sur le marché depuis 2008.

C'est une rivière, affluent de la Dordogne, qu'il faut comprendre pour mieux la protéger en impliquant les habitants des nombreux villages qui en sont traversés. C'est en 2025 que fut crée le Parlement de l'Isle; à ce jour un certain nombre de communes  ont symboliquement reconnu l'Isle comme "citoyenne d'honneur". Pour classer ce cours d'eau dans la catégorie des grandes rivières, pourrait on supprimer l'article l' précédant son nom  comme Loire ou Garonne; sujet à étudier. 

C'est au n°56 de la rue Montesquieu que vient de s'installer un nouveau magasin; au fil du temps c'est à cette adresse qu'après un cabaret, puis une quincaillerie, un lieu unique le "Comptoir"vient de voir le jour. C'est dans un bâtiment historique que cette entité ambitionne de créer un écosystème positif et diversifié. Du rez-de-chaussée la clientèle sera accueilli par un salon de thé raffiné, dont la décoration intérieure sera inspirée de la Belle Epoque. Cette  atmosphère chaleureuse sert d'écrin à une offre prémium, tout en restant accessible. C'est un lieu original,, le rez-de-chaussée est ouvert au grand public, les étages ainsi que les espaces annexes sont destinés à des activités professionnelles et créatives qui peuvent accueillir de 25 à 30 personnes. D'autres renseignements sont à la disposition d'un public averti. L'objectif de cet nouvel espace est d'offrir aux professionnels un lieu, un univers et des clients. 

C'est à une dizaine de kilomètres de Libourne, sur la commune de Vayres et le long de la RN 2089 en direction de Bordeaux que se trouve un terrain en jachère de 15 hectares et sur lequel va être installée une centrale photovoltaïque..En effet sur 4 hectares laissés en friches;  la société H2air devraient débuter les travaux début 2026. la mise en service est prévue dans le courant de cette même année. Elle sera reliée au poste-source d'Izon situé à 4 kms. Une production de 12 000 MWh représentera la consommation annuelle de 5 500 habitants. Les vignes produites sur cette parcelle ont été arrachées et laissées en friches; le jeune propriétaire bovin va pouvoir y rétablir une activité agricole sur cette parcelle délaissée. Les ombrières protégeront les animaux des aléas climatiques, les eaux pluviales seront parfaitement réparties sous les panneaux pour favoriser la végétation. L'ensemble du cheptel sera regroupé au même endroit, à quelques kilomètres du siège de cette exploitation; le label Agriculture biologique sera attribué. Il est à noter qu'un suivi technique  agricole sera réalisé pendant toute l'exploitation de la centrale. 

C'est une commune de l'Entre-Deux-Mers située entre Libourne et Bordeaux qui cherche à accueillir une population de nouvelles familles pour dynamiser le centre-bourg. ....à suivre.....

Le projet de reconstruction vient d'être dévoilé lors du dernier conseil municipal; il se distingue par une recherche d'une certaine harmonie avec l'identité de la bastide; il associe la pierre locale au verre et au métal. La structure initiale est conservé; mais elle  prévoit dans le futur en utilisant du verre dépoli, teinté d'une couleur blanc-gris qui provoque une certaine luminosité au rez de chaussée, dont le plafond a été surélevé. La façade habillée de verre dépoli a été conçu pour conserver la chaleur. Quant à l'accès, il a été facilité sur les quatre façades grâce à un parvis de plain-pied avec la place Abel-Surchamp. Le bâtiment conserve sa vocation de marché et de salle de spectacle; tout a été pensé pour assurer le retour des 16 commerçants dans cette nouvelle configuration. La nouveauté consiste en l'intégration d'une offre bistronomique; avec des commerces de bouche. Cette nouvelle salle passe d'une capacité de 450 places assises et 600 debout à 600 assises et 1000 debout; elle sera accessible par un escalier distinct d'un ascenseur et d'un monte-charge pour un espace traiteur et bar ouvert sur la place. Quant à l'innovation nouvelle, ce sera la présence d'un jardin sur la toiture qui offrira un point de vue  à 360 degrés sur la bastide. Coté environnemental, ce bâtiment sera moins énergivore grâce à la récupération de la chaleur des chambres froides pour chauffer l'eau et l'air; une ventilation nocturne pour le rafraîchissement et l'intégration de panneaux photovoltaîques sur une partie du toit pour une  autonomie électrique partielle, également la récupération des eaux pluviales pour le nettoyage du marché. Coté dates, dépôt du permis de construire, été 2025, lancement des consultations des entreprises, premier trimestre 2027, démarrage des travaux, été 2027 avec une inauguration en été 2029. 

Un nouvel investisseur va installer à l'Orient un nouveau concept de brasserie festive; un lieu qui sera ouvert de 7 heures à 2 heures du matin, pour boire son café aux aurores, une bière le soir dans une joyeuse ambiance. Dans une importante dynamique de développement cette famille avait repéré cet endroit bien placé en plein centre de la bastide. Ce fut, en quelques minutes, une affaire rapidement réglée. Dans les détails de cette installation, l'architecte est déjà au travail pour la déclinaison de l'identité du lieu tout en gardant l'âme et les moulures de la brasserie. Un grand bar central sera, en quelque sorte, la vie active de ce "monument" libournais. C'est au début du mois de janvier que nous verrons les débuts d'importants travaux, qui, en principe, devraient entrainer une ouverture le 21 mars, jour du printemps. La création d'une quinzaine d'emplois fera vivre ce lieu ouvert 365 jours par ans. Il semblerait que le nouveau propriétaire aurait également prévu l'acquisition de tout l'immeuble pour y créer un grand projet immobilier. 

C'est un chantier qui a demandé une longue préparation d'un an et demi; la reconstruction d'un pont qui était bien trop fragilisé pour être simplement réparé ou consolidé. La principale difficulté était de ne pas perturber la circulation sur un axe qui enregistre le passage de 21 000 véhicules, dont 1 000 poids lourds par jour. Il a donc était décidé d'une "opération coup de poing" qui a consisté à déconstruire et reconstruire l'ouvrage de 18 mètres de long et 3,10 mètres de large, enjambant le ruisseau du Taillas, en un seul week-end, avec une vingtaine de personnes dans la nuit et une dizaine le samedi. Le tablier du pont fut détruit dans la nuit et c'est en début de matinée que huit préfabriqués en béton armé qui serviront de support au nouveau pont furent déposés. Ces préfabriqués ont été recouverts de géotextiles et d'une géomembrane étanche avant le rechargement en remblai, puis d'une couche d'enrobés sur toute la continuité de l'ouvrage. Un chantier mené de main de maître, pour une parfaite réussite.