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Dans ce blog nous avons voulu faire connaître les actions quotidiennes qui se passent dans la région libournaise, les travaux en cours, l'économie, la culture, les spectacles et bien d'autres choses qui font partie de notre vie de tous les jours; ce sera l'objet de ce billet régulier; avec une rédaction remaniée et parfois différente, ce sont des extraits d'articles parus dans le quotidien SudOuest et l'hebdo le Résistant ( Libourne); ils feront suite à ceux parus dans le blog dénommé "on en parle en ville" du site www.vivrealibourne.com; nous comptons sur vos commentaires.

  • N°207 _ Railcoop et le Train

    Dans un billet précédent, nous vous avons mis au courant des problèmes de la coopérative Railcoop; en effet suite à de très lourdes dettes et malgré la participation de 14 500 sociétaires, cette entreprise du Lot devrait être mise en liquidation le 29 avril prochain par le tribunal de commerce de Cahors. Si avec Railcoop le trajet Bordeaux-Lyon ne se fera pas par la voie ferroviaire, la compagnie Le Train, elle, compte bien y parvenir. En effet, Le Train poursuit sa structuration en vue d'une entrée en service en 2026. Créée en 2019 par des entrepreneurs de la région, la société avec un siège social à l'Isle-d'Espagnac en Charente compte bien exploiter à grande vitesse les liaisons inter et intrarégionales Bordeaux, Rennes, Nantes, Poitiers, Angoulême, Angers, La Rochelle voire Arcachon. Coté personnel, vient d'être nommé un directeur des systèmes d'information, ainsi qu'une directrice commerciale et marketing qui sera chargée de concevoir et de déployer la stratégie marketing de cette nouvelle entreprise.

  • N°206 _ Libourne, le pont Beauséjour ouvert à la circulation

    On a attendu une année, mais on a bien fait de patienter; il est magnifique et c'est quelque chose d'historique. La liaison directe avec le Nord-Libournais est à nouveau rétablie. Certains, comme Philippe Buisson en parlant du coût de l'opération, diront que c'est mon très cher pont, car il revient à la somme de 9 millions d'euros, dont 5,9 millions à la seule charge de la ville de Libourne. C'est un bras de fer qui l'a opposé à la SNCF qui a précisé que l'ouvrage se trouvait dans le domaine public communal et qui, en conséquence, ne verserait que 100 000 euros. Bon, et si au lieu de parler toujours gros sous, une fois pour toute il serait bien de parler de cet ouvrage qui date des années 1885 et qui enjambe la voie de chemin de fer Paris-Bordeaux; coté santé, il donnait depuis longtemps de sérieux signes de faiblesse qui ont entrainé la SNCF à interdire la circulation au plus de 3,5 tonnes, puis de le fermer définitivement  il y a dix ans. Aujourd'hui tout est rentré dans l'ordre, et à cette occasion le maire de Libourne a tenu à féliciter la SNCF pour la maitrise d'ouvrage des travaux qui se sont déroulés sans accroc. Coté circulation, un rond-point a été mis en place au pied du pont en lieu et place du croisement équipé de feux tricolores; une surveillance de la vitesse sera régulière.

  • N°205 _ Arveyres, l'étalement urbain

    Une réunion publique vient de présenter aux 2100 habitants de la commune les grandes orientations du futur plan local d'urbanisme. Deux pôles marquent son activité, soit le centre bourg, soit le Port du Noyer qui sont reliés par le RD2089; ils possèdent des espaces agricoles, viticoles et des zones de palus qui sont de véritables réservoirs de biodiversité. D'après la loi climat de 2021 il faut limiter l'étalement urbain et le mitage des terres agricoles. Après une sérieuse étude des lieux, il apparait que le centre bourg possède encore quelques espaces pour la construction. Quant au Port du Noyer son caractère inondable limite son développement; aux portes de Libourne, il y restent tout de même quelques parcelles pouvant accueillir des entreprises artisanales. A l'horizon 2034, l'objectif est de construire 100 logements supplémentaires pour 195 habitants environ. L'axe départemental 2089 poursuivra donc sa mutation entamée dans le cadre de la convention d'aménagement du bourg signée avec le Conseil départemental, un genre de boulevard urbain avec commerces et services. Elle est constructible, mais les élus ont gelé la zone du plateau de la Gravette car elle ne possède ni voirie ni réseaux d'alimentation ou d'évacuation des eaux. En conclusion, il résulte de tout ceci que sur un total de 1741 hectares, les zones agricoles et naturelles à protéger représentent plus de 90% du territoire.

  • N°204 _ Libournais, l'accueil des militaires de la Sécurité civile

    Toutes les communes du Grand Libournais seront au rendez-vous de l'accueil des militaires de la Sécurité civile. Les jeunes recrues .en formation seront logées en caserne; les sapeurs-sauveteurs affectés à Libourne auront le choix avec la contrainte de loger à une demi-heure du lieu d'affectation. Les effectifs vont emménager par vagues, soit 109 sapeurs en poste en aout de cette année, 163 au 31 décembre, 321 en 2025, 457 en 2026 et enfin 580 en 2027; ce qui fera toutes familles confondues près de 1500 habitants en plus pour le territoire du Libournais. Qu'ils soient de Libourne, Vayres, Izon voire du Fronsadais, chaque maire fait part des possibilités qu'il a en immobilier pour loger toutes ces familles bienvenues en ce grand libournais. Il sera utile de connaître la typologie des logements recherchés pour voir ce qu'il sera possible de proposer dans le cadre de ce projet de renouvellement urbain.

  • N°203 _ Saint-Quentin-de-Baron, l'adieu à Christan Mur

    Ancien maire de Saint-Quentin-de-Baron de 1977 à 2014 et ancien conseiller général du canton de Branne de 1998 à 2016, Christian Mur a été inhumé ce jeudi 28 mars au cimetière de sa commune de coeur, quelques jours après son décès survenu le 21 mars, à l'âge de 77 ans. Coté social, on lui doit son soutien à la création des Chantiers de l'Entre-2-Mers, ainsi que de l'association Tremplin pour favoriser l'emploi; il a également participer à la naissance de l'antenne locale du Secours populaire; il permit la survie de la Fondation Dubois qui gère l'Ehpad de Branne. Coté artistique, c'est an 1982 qu'il a participé à la création de la Fête de la musique dans sa commune. Il a fait partie de ses hommes politiques qui ont durablement marqué le territoire; il fut un homme engagé, socialiste de conviction et novateur dans de nombreux domaines de la vie publique, sociale, l'éducation et la culture en particulier. En ce qui me concerne, photographe amateur du petit patrimoine local et régional, je lui dois la mise en place de nombreuses expositions dans la salle des fêtes de sa commune.

  • N°202 _ Libourne, le marché éphémère est ouvert

    C'est ce week-end de Pâques que les fidèles du marché couvert ont retrouvé leurs habitudes dans la halle éphémère située rue Montaigne, à quelques dizaines de mètres du bâtiment sinistré, ainsi qu'à l'intérieur de l'ancien magasin BioVie, situé juste en face. Professionnels et chalands prennent leurs marques avec le sourire. Ephémère, elle l'est, mais la Halle devra rester en place entre trois et quatre ans. Tout est allé très vite, il faut reconnaître que les instances municipales se sont démenées et à aucun moment elles ont abandonné les commerçants du marché. Quant à Richard Grandet comme Sylvain Paillard et les autres, ils sont heureux de s'installer sur ce site imaginé par l'architecte libournais Jean-Daniel Cordier qui a su exploiter cet endroit dont l'origine était très loin d'avoir été conçu pour une telle installation.

  • N°201 _ Railcoop, c'est la liquidation

    Cette coopérative, qui groupe 14 500 sociétaires, fait face à une dette très importante qui l'oblige, après jugement, à la liquidation. En effet cette entité a vue le jour en 2019; elle avait pour but de relancer la liaison ferroviaire transversale entre Bordeaux et Lyon et desservir les gares de Périgueux, Limoges, Montluçon et Roanne: envisagé pour l'été 2022 le lancement a été retardé à plusieurs reprises, malgré la dernière ouverture prévue pour le second semestre 2024; il fallait encore une somme de 500 000 euros auprès des sociétaires pour régler les salaires et les factures de ses fournisseurs; ce n'est que la somme de 383 500 euros qui fut réunie, somme qui n'a pas suffit à maintenir la coopérative à flot; une procédure collective devant le tribunal de commerce a donc était envisagé; le fin d'un beau rêve....

  • N°200 _ Arveyres, la boîte d'anciens élèves de CE2

    D'anciens élèves de CE2, qui au printemps 2014 ont enfermé dans une boite mystère un jouet, un dessin ou un quelconque rêve..., viennent de se retrouver suite à l'appel de leur ancienne institutrice, toujours en service. Ce sont dix années plus tard que la boîte de ces écoliers arveyrais a été ouverte, non sans une certaine émotion. Un véritable voyage que nos jeunes adultes d'aujourd'hui ont retrouvé les enfants qu'ils ont été. A cette occasion notre institutrice avait convoqué les 23 élèves de cette époque, dont 18 ont répondu présents; certains venant de Lille voire de Strasbourg; la plupart ont 18/19 ans et font des études supérieures. Une véritable excitation due aux retrouvailles et une certaine impatience régnait dans la cour de l'école; ce fut enfin l'ouverture de la boîte métallique avec sur le couvert l'inscription "2014-2024; elle est restée pendant dix ans sur la mêm étagère dans la classe; la clé qui permettait son ouverture est également restée dans le tiroir du bureau de l'institutrice. A chaque élève sa pochette avec à l'intérieur un dessin, un doudou, un objet, des photos et parfois une fiche compilant les préférences du moment et les rêves de demain; certains les ont réalisé, d'autres s'en sont bien éloigné. Chacun a eu sa vie, mais que de bons souvenirs; merci Madame d'avoir eu cette brillante initiative.

  • N°199 _ Libourne, la halle éphémère

    Les commerçants du marché attendent de prendre possession des bancs aménagés dans l'ancienne épicerie BioVie , rue Michel Montaigne et sur le parking Madison, situé juste en face. En effet ils sont une demi-douzaine qui seront relocalisés au rez-de-chaussée de l'ancien BioVie dans 200 m2; en particulier la boucherie Chéreau, les Volailles Penichoux, la Pâtisserie Bytnar, les Amis d'Asie, la Crémerie Guerrier et la SARL Viandes Distribution. Dans une partie du parking Madison très bien transformé, c'est une halle couverte, avec toit et claustras de bois dans laquelle sont montés des conteneurs; s'y installeront Volailles Libournaises, Poissonnerie Libournaise, les Halles de Francine et le Bar Pompette. Cet aménagement est destiné à durer quelques années, le marché couvert de la rue Montesquieu n'étant pas envisageable avant environ 4 ans. Dans le futur Marché couvert la présence du marché et de la salle des fêtes est acquise; également un endroit pour en faire un "food-court" avec la possibilité de manger sur place des produits du marché, ainsi qu'un "roottop" accessible à tout le monde, avec restaurant, lieu de concert, lieu d'exposition, un bar à vin et une salle pour les associations, avec espace de brunch.

    En dernières nouvelles, l'avenir de l'ancien Marché couvert ne pourra être envisagé qu'après les dernières expertises qui devront établir les responsabilités civiles. Dans ce sens le maire de Libourne souhaite connaître le diagnostic sur la structure, ce qui déterminera son avenir, entre la réhabilitation et la desruction-reconstruction. Une affaire à suivre.

  • N°198 _ Libournais, territoire d'industrie

    Les membres du Club des industriels du Grand Libournais dont le siège est à Libourne se sont réunis pour étudier une nouvelle redynamisation des bassins industriels. Ceci parait paradoxal car tout le monde semble penser que notre territoire est surtout viticole, et non, nous devons bien comprendre que l'idée est de valoriser notre composante industrielle qui est loin d'être négligeable. Avec le soutien de la région la première phase du programme nous a permis de créer une synergie entre la collectivité et les industriels. La création de l'association qui groupe une vingtaine d'industriels a permis à ceux-ci de mieux se connaître et de créer entre eux une véritable dynamique; la seconde phase du programme Territoires d'industrie a été validée et lancée par le Comité de pilotage. La méthode employée est de définir des actions et d'aller ensuite à la recherche de financements. Le plan d'action mis en place se décline en la question de transition écologique  et la volonté de réduire l'impact environnemental des industries, complétée par l'idée du développement d'une économie circulaire. Pour cela "il faut identifier les compétences, les savoir-faire du territoire pour les valoriser et ne plus avoir besoin d'aller à la recherche des fournisseurs et des partenaires à l'extérieur" précise Luc Gaudillère, directeur général de Fayat TP. Le second axe, celui des compétences, porte le dossier des ressources humaines; ce sera l'objet de la mise en place de pôles de formation et d'événements qui présentent les différentes filières; le troisième axe concerne la stratégie de l'innovation qui passe par la création d'une zone d'activité liée au développement des métiers de l'aéronautique bas carbone; enfin, le dernier axe porte sur le foncier et l'évaluation et la requalification des friches industrielles.